RSS

CSI: 14×14 – L’enfer c’est l’autre

17 Mar

????????????????????????????????????????????????????????????????????

Des Los Muertoes est le 14×14 de CSI. Titre en espagnol, composé de 14 lettres, un joli clin d’œil au numéro de la saison et de l’épisode. C’est après avoir regardé cet épisode que j’ai décidé d’intituler ironiquement ma review « L’enfer c’est l’autre ».

Mais avant tout, félicitations aux fans et à CSI pour son renouvellement officiel pour une 15ème saison ! Retournons à nos moutons : Le 14×14 est le genre d’épisode qui vous donne envie de manger du pop-corn, boire du pepsi pour passer à une autre série sans même se retourner. Cet épisode est largement inférieur côté qualité scénaristique face au 14×13. Dans le 14×14, on se concentre sur deux éléments de l’équipe à savoir le légiste Al Robbins auquel les scénaristes essaient péniblement de lui donner plus d’intérêt (déjà vu dans un épisode précédent) et Nick Stokes, qui décida d’accompagner Robbins au Mexique pour une aventure sans queue ni tête.

????????????????????????????????????????????????????????????????????

Mais rassurez-vous, pendant que notre duo gambadait joyeusement dans les rues du Cartel et l’antre du méchant, nos autres petits scientifiques ont eu pour leur part le fameux labo de Las Vegas pour résoudre un meurtre insolite.

Contrairement au 14×13, l’équipe était divisée en deux parties dans le 14×14. Une partie gambadait devant les méchants hispaniques à Mexico (donc spécialité terrain) et une autre partie qui jouait avec les cotons-tiges et les luxueux écrans du beau labo (donc spécialité labo). Bon débarras du crétin yeagger qui commençait sérieusement à me taper sur les nerfs.

Le 14×14 commence par le légiste Robbins, marchant dans une maison endeuillée,  où tout le monde était vêtu de noir (là je me suis dit tient j’espère qu’on aura du lourd !) Le propriétaire hispanique qui venait de perdre son unique fille, était ami avec Robbins. Il fit pression sur ce dernier pour aller au Mexique et autopsier le cadavre de la jeune fille. Par bonté d’âme, le doc accepta. C’est vrai que le Mexique c’est comme la porte d’à côté ! Le père eppleuré, expliqua que tout le monde était méchant là-bas, et que savoir que le cadavre est entre les bonnes mains d’un ange…je veux dire d’un ami, lui procurait toute confiance. *Viens de vider la bouteille du pepsi*

????????????????????????????????????????????????????????????????????

Pendant ce temps, les autres CSI découvrent deux cadavres bétonnés dans un garage…On a tout vu dans CSI ! Ok, pas de farce. Sara, Greg et David le légiste arrivèrent à la conclusion suivante : on avait essayé de les ensevelir sous une grosse couche du ciment, sauf que par maladresse le tueur/fossoyeur n’avait pas fait attention et mélangea le ciment avec autre chose qui poussa les cadavres à se lever comme des momies de leurs sarcophages, dans un spectacle digne d’un film d’horreur, que ferait Hollywood sans ces charmants mannequins en plastique ? Mais voilà que le propriétaire des lieux arriva, vivant. Mais alors, avec qui était sa femme ? C’est Jeff, son frère, identifia le propriétaire choqué.

????????????????????????????????????????????????????????????????????

Entre nous, une suspicion d’adultère et une vengeance de la part du mari devrait sauter aux esprits, mais nos brillants experts continuèrent les recherches et les analyses, sauf que l’enquête était ralentie par l’aventure de Nick et du doc à Mexico. Dans cet épisode, les stéréotypes et les clichés à propos du Mexique coulent à flots. Le Mexique est un pays du tiers monde, sa police est corrompue, on tue à chaque mètre, on ne respecte pas les morts qui s’entassaient dans la petite morgue sale. Au Mexique, y’a pas de gens, ni de la technologie, ni de beaux bâtiments. Le Mexique n’a pas de mer ni même un peu de verdure. Le pauvre doc regardait, effaré, par la fenêtre de la voiture, ce spectacle morbide. *Regarde ma chaussette*

????????????????????????????????????????????????????????????????????

J’ai adoré le décor de la morgue sale et le nom ironiquement choisi du docteur mexicain : dr Blanco. Toute la morgue est dans le désordre, et comme un clin d’œil à la pointe de la technologie, on choisit un ordinateur de l’époque des années 90. Plus tard, on verra le doc entrain d’utiliser son sublime ordinateur portable pour parler de l’enquête aux CSI, comme s’il pouvait se passer d’un téléphone portable. Néanmoins, mention spéciale à Hodges qui arrive à faire sourire tout le monde à Mexico. Dans ce pays hostile, Blanco était hostile. Il n’avait pas d’assistant, et n’avait pas de matériel sophistiqué : Nick et le doc durent utiliser les moyens du bord face à une canalisation bouchée. L’américaine était d’emblée suspectée d’avoir été tuée par un méchant mexicain, des preuves ? On n’en a pas besoin ! Nick et le doc sont allés sur des scènes de crime appartenant au Cartel pour enquêter. Nick dégaina son arme à un moment donné, à la James Bond, comme si on pouvait voyager armé d’un pays à un autre sans problème, ce ne sont même pas des fédéraux pour voyager armés…Mais bon, on veut du suspense, on n’a aucun problème avec des téléspectateurs dont le crâne est bourré de sottises.

????????????????????????????????????????????????????????????????????

????????????????????????????????????????????????????????????????????

De leur côté, les CSI à Las Vegas réussissent à prélever des échantillons sur la femme, très similaires avec ceux du doc. On fit le lien entre les deux victimes ; c’était devenu une seule et même enquête. Les deux femmes avaient 15 ans d’écart (le chiffre 15 s’est répété et on connait tous la référence !) mais elles étaient empoisonnées. Je tiens à préciser que le chiffre 6 s’est anormalement répété…

Bref, on découvrira que le véritable méchant est un peintre blanc : il n’a pas accepté que l’hispanique rompt avec lui, alors il la tua (la vraie scène de crime était à Las Vegas). Mais par malchance, celle qui la substituait avait reconnu la victime peinte sur la toile, alors l’artiste l’assassina pour couvrir son premier meurtre et éliminer tout témoin, y compris le beau-frère de la deuxième victime qui se trouvait au mauvais endroit et au mauvais moment. D.B réussit à convaincre le père de la première victime de ne pas tuer l’assassin.

????????????????????????????????????????????????????????????????????

????????????????????????????????????????????????????????????????????

Et pour terminer cet épisode qui reflète le si beau et bon regard américain charitable, non seulement le doc et Nick innocenteront un policier mexicain, mais le doc généreux donnera ses outils au légiste mexicain Blanco qui admirait le courage des américains en osant enquêter sur le terrain du Cartel. Woah ! quelle leçon de courage ! et toi Nick, pourquoi tu ne lui as pas offert tes lunettes de soleil ?

????????????????????????????????????????????????????????????????????

C’est un épisode bon et acceptable dans l’ensemble (va pour 7/10 !!), mais on aurait pu utiliser un scénario moins complexe. Je ne vois vraiment pas où réside l’intérêt du voyage au Mexique qui n’a reflété que les clichés qu’ont les américains concernant le Mexique. On aurait pu approfondir le double homicide, mais rien de tel ne s’est passé. Regardons le bon côté des choses : il y’a eu de l’action et une pizza que j’ai englouti, voilà amigos ! pas mal, un épisode centré sur le doc et Nick. Je suis impatient de passer à une autre série^^.

Note finale : j’ai remarqué la focalisation des scénaristes sur les tableaux, et si on se concentre sur le tableau peint par l’assassin, c’est tout un symbole : la victime, vêtue de blanc, ressemblait à un ange au milieu des flammes (voir la capture n°8). Ces dernières ne sont qu’un clin d’œil à l’enfer et à toute une saison 14 très satanique. Intéressant de parler de la foi et de la croix à la fin de l’épisode entre les deux légistes !

Gracias de votre lecture !

 

Étiquettes : , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Laisser un commentaire